lundi 2 juin 2014

A comme... Antoine






Quoi de mieux pour débuter que de parler de celui par qui tout a débuté ?

Jusqu'à mes recherches, notre plus vieil ancêtre connu, ou du moins figurant dans les différentes généalogies que j'ai en ma possession sur les Morellet était un Antoine.

Il était un "fondateur" à plus d'un titre.
 D'abord, c'est avec lui que notre nom passa de Morelet à Morellet pour ne plus bouger jusqu'à nos jours.
Ensuite, ce fut cet Antoine qui fut à l'origine des armes que nous portons à l'heure actuelle.

Un fait résume bien ces deux données : l'Armorial Général de France de Charles d'Hozier parle d'un Antoine MORELET, tandis que le brevet, daté du 30 décembre 1698 le désigne comme Antoine MORELLET.

Voici ses armes : D'azur à la bande d'or accompagné de deux morelles (sorte de mûre) d'argent, l'une en chef, l'autre en pointe. Elles ont été enregistrées le 19 décembre 1696 à l'Armorial général de France, Généralité de Dole.
(Source FranceGenWeb)



Mais venons-en à l'homme après avoir vu la symbolique.

Antoine naquit en 1639-1640, je n'ai hélas pas la date exacte de sa naissance, et mourut à Dijon le 2 février 1712.
Il était Conseiller du Roi, et embrassa comme beaucoup de membre de sa famille une carrière dans "la robe", devenant ainsi Avocat Général en la Chambre des Comptes, d'abord pour le Duché de Bourgogne à Dijon en 1694, puis du Comté de Bourgogne à Dole. Il fut également seigneur de Flavignerot, près de Dijon.

Il s'inscrivit donc dans une lignée de "gens de robe", avec un père conseiller au baillage de Dijon et un fils, Jacques, maître ordinaire en la Chambre des Comptes de Bourgogne.

Il est possible qu'il soit cousin avec Bossuet, car en "farfouillant" sur internet, j'ai débuché une lettre dans laquelle Bossuet parlait de son cousin Morellet, avocat. Reste pour moi à confirmer ou infirmer cette supposition et repartir dans ce véritable "jeu de piste" !

A sa suite néanmoins, nous ne retrouvons que peu d'Antoine Morellet dans la famille : un Antoine-Frédéric, né le 11 juillet 1793, et mon arrière-grand-père, Paul, qui portait comme troisième prénom celui d'Antoine (Paul, Marie, Antoine). Si son prénom n'a que peu traversé les siècles dans la famille, reste son "gros pif", caractéristique pratiquement systématique chez ses descendants..!

Fasciné par ce personnage depuis mon enfance, je rêve malgré tout de pouvoir appeler mon fils, si j'en ai un, Antoine !


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